Le Maine Coon

Silhouette : rectangulaire, long et substantiel | Taille : grande | Poil : mi-long
Robe : toutes les couleurs sont admises sauf le chocolat, le lilas, la cannelle et le faon. Le motif colourpoint est interdit.
Tête : museau carré |Yeux : grands et ovales. Les couleurs bleue et vairon sont admises pour les chats blancs.
Oreilles : grandes, placées haut, de préférence avec des plumets aux extrémités. | Queue : longue et panachée

Malgré son gabarit imposant, le maine coon a la réputation d’être extrêmement sociable et doux. C’est un bon chat de compagnie. en effet, il s’entend aussi bien avec le enfants qu’avec les animaux.
On peut même le faire vivre en appartement s’il y a été habitué tout petit ! Très joueur, sportif et très attaché à ses propriétaires, il est également très indépendant.

C’est un chat solide qui, grâce à son épaisse fourrure, supporte bien le froid et se révèle être un excellent chasseur.

Le chat du Nouveau Monde

Même si l’on ne connaît pas l’origine exacte de la race maine coon, on sait qu’elle a du s’adapter au climat froid et humide du Nord-Est des États-Unis et que sa fonction probable était la lutte contre les rongeurs, ce qui a produit des chats de grande taille, au pelage épais et imperméable.
Dès 1860, les fermiers du Maine organisaient des expositions pour élire leurs champions. Très à la mode à la fin du XIXe siècle, le futur maine coon devient même populaire sur la côte ouest avant d’être éclipsé par les races exotiques, comme le persan.
Dans les années 1960, la race est redécouverte et dotée d’un standard (les yeux “impairs” ne sont en principe au autorisés que pour les chats blancs).
elle est aujourd’hui très populaire aux États-Unis, mais aussi en Europe.

Des origines incertaines

Cette race naturelle des États-Unis tire son nom de l’État dont elle est originaire, le Maine, et d’une contraction du mot racoon , “raton-laveur.
Selon une légende répandue, les premiers exemplaires de la race seraient le fruit de croisements entre des chats et des ratons laveurs. Selon une autre théorie, la race se serait développée à partir de croisements entre des chats de ferme indigènes et d’autres à poil long ou mi-long importés par les Vikings aux alentours de l’an 1000.
Le maine coon serait donc un cousin du norvégien, d’où leur ressemblance. Une autre hypothèse plus plausible avance enfin que ces chats seraient les descendants de chats indigènes croisés avec des angoras apportés en Nouvelle-Angleterre par des marins au début du XIXe siècle.

Une longue croissance

La croissance des maine coon est plus longue que celle des autres races : il leur faut trois ou quatre ans pour parvenir à leur morphologie d’adulte – correspondant ) peu près au double d’un chat de gouttière.
Pendant cette longue période, il est important que les apports minéraux soient bien suivis par le vétérinaire, pour que leur ossature se développe correctement.
L’aspect de la fourrure varie avec l’âge, mais aussi avec les saisons et selon les mues. Dès leur plus jeune âge, il est bon de brosser le poil épais des maine coon chaque semaine et de les peigner fréquemment pendant la mue pour éliminer les poils morts.

Une démarche de grand fauve

Le maine coon est un chat de grand gabarit le plus imposant parmi les chats domestiques. Les mâles pèsent jusqu’à 9 kg et les femelles, notablement plus petites, jusqu’à 6 kg.
Corps rectangulaire, musculature puissante, démarche chaloupée, la ressemblance avec les fauves est accentuée par la forme des oreilles et les plumets “à la lynx” qui poussent à leur sommet.
Autres caractéristiques : une longue queue bien fournie, un poil lisse, soyeux, mi-long, plus court sur les épaules et qui s’allonge sur les côtés, et de nombreuses couleurs de robes possibles, dont les plus appréciées sont celles qui sont les plus proches d’une robe d’un animal sauvage.

“Ses yeux jaunes et bleus comme deux agates;
Il les ferme à-demi, parfois, en reniflant.”Edmond Rostand

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